jeudi 25 février 2016

[ Chronique ] • Le ciel est immense • Marie-Sabine Roger



Titre : Le ciel est immense
Auteur : Marie-Sabine Roger
Éditeur : Pocket
Nombre de pages: 121
Genre : Romance contemporaine



Résumé :

Elle a échoué à l'hôtel de la Plage comme portée par la dernière marée. Et le ressac l'a laissée là, coquille vide. Souffrir, c'est vivre encore, peut-être. Cette vie là, elle n'en veut plus. Partir sur une dernière peine de cœur, prisonnière de ses non-dits, de ses pudeurs. Mais voilà qu'un gamin la surprend dans sa dernière intimité. Tout est à refaire. Chaque jour, il revient, ce Petit Prince qui l'apprivoise. Ses questions l'obligent, malgré elle, à revisiter sa vie. Et avec lui, passe l'envie. Ou plutôt, revient. L'envie de peindre un soleil couchant sur la surface même de l'océan. L'envie du bonheur... Édition revue et corrigée par l'auteur

Mon avis :

Une lecture à la fois longue et courte. Elle aurait pu être bien plus intéressante si écrite d'une autre façon. Je n'ai clairement pas aimé la plume de l'auteure. Les phrases sont courtes et poétiques si je peux dire, mais elles restent assez floues. Il ne faut surtout pas lâcher l'attention, sinon au bout de deux lignes, vous ne comprenez plus de quoi ça parle.

Grosso Modo, c'est une dame qui va avoir la soixantaine, et qui veut en finir avec la vie. Elle roule jusqu'à la mer, prend un hôtel dans le coin et va se poser sur la plage pour réfléchir à sa vie, son passé, son amour qui est parti, et à la façon dont elle va mettre fin à ses jours. Débarque alors, un étrange bonhomme, digne du petit prince, qui va décider de comprendre les pourquoi du comment, sinon ça l'empêche de dormir. Il lui fera promettre de répondre à quatre de ses questions et puis il la laissera tranquille. Pas bien emballée au départ, elle finit par accepter le deal, mais est bien loin de se douter, le genre de question que peux poser un petit garçon, et surtout ce que peuvent représenter les réponses qu'elle va lui apporter.

J'ai beaucoup aimé cet échange naïf et chaleureux avec le petit homme. Comme un goût de déjà vu avec le petit prince par contre. À défaut de lui dessiner un mouton, elle lui dessinera une toile...

En clair, j'ai zappé les trop longs passages barbants sur sa vie personnelle et passée, et j'ai pris le temps de déguster les passages avec le petit homme. Du coup, le livre est à la fois long et court... Intéressant et inintéressant. Je suis un peu coincée entre deux eaux pour le coup. Je suis restée sur ma faim, ce livre méritait d'être mieux travaillé et plus approfondi. Il reste trop superficiel à mon sens ...





"Je vais mal. Non, je ne vais plus. J'ai fait mes jeux, rien ne va plus. Les cachets, blancs ou bleus, y changeront-ils quelque chose ?
L'amour se gobe-t-il en comprimés ? Le bonheur en pastilles ?"


"Jupe au vent et petit foulard, je suivais à grandes enjambées gourdasses ce gamin qui s'en allait d'un pas de sauterelle, sans jamais se retourner."

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