dimanche 30 août 2015

[ Chronique ] • La conjuration primitive • Maxime Chattam


Titre : La conjuration primitive
Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Editions Pocket
Nombre de pages: 537
Genre : Thriller


Résumé 

Et si seul le mal pouvait combattre le mal ?

Les enquêteurs les surnomment La Bête et Le Fantôme... Si les meurtres qu'ils commettent ne se ressemblent pas, leur sauvagerie est comparable.
Et que penser de cette mystérieuse signature commune -*e - qui écarte la piste de sérials killers isolés ? Les tueurs se connaissent-ils ?
Mais bientôt, La Bête et Le Fantôme ne sont plus seuls. Les crimes atroces se multiplient, d'abord en France, puis à travers l'Europe tout entière.
La prédation à l'état brut. Une compétition dans l'horreur ...
Pour tenter d'enrayer cette épidémie, et essayer de comprendre : une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.

Mon avis :

J'ai découvert Maxime Chattam avec sa nouvelle : "Carnage" (ma chronique ici) et je n'avais pas spécialement été emballée. Puis il a sorti "Que ta volonté soit faite". Beaucoup ont été très déçu de cette histoire qui était loin d'être à la hauteur de ses précédents écrits. J'ai donc choisi de continuer ma découverte de l'auteur avec ce livre et franchement, j'ai adoré ! Du début à la fin, et surtout la fin ! Cela n'a vraiment pas été une déception pour moi, et bien au contraire. (ma chronique ici)
Du coup, cette semaine, un marathon Thriller-Policier était organisé sur Facebook, et j'ai donc choisi de lire "La conjuration primitive" en lecture commune avec Caroline Verdelivre et avec Riz Deux-Zz.

Comment noter ce livre  ? 20/20 ? Non le dernier que j'ai noté 20/20 c'était "Purgatoire des Innocents" de Karine Giebel (ma chronique ici) et j'avais vraiment, vraiment eu un gros coup de cœur pour ce livre. Il m'avait fallu un certain temps pour le digérer, et puis il m'a longtemps accompagné dans mes pensées et mes rêves. Ce livre m'avait vraiment vidée, psychologiquement, je n'avais même pas pu le lire d'une traite, me sentant obligée de faire une pause à la moitié du livre tellement je n'en pouvais plus. J'avais vraiment découvert tout une palette de sentiments à la lecture de ce livre. Et même si je vais longtemps me rappeler de ce livre, psychologiquement, il n'a pas eu le même impact que "Purgatoire des innocents ". Ce sera du coup un 19/20 pour Monsieur Chattam.

Pour ce qui est de l'histoire, il s'agit donc d'une équipe de Gendarmerie, qui traquent un pédophile, un Fantôme, et une Bête ... Qui commettent leur crime , très différent les uns des autres, mais en signant le meurtre avec un - *e - gravé dans la chair de leur victime.


Pour vous en dire un chouya plus, la Bête dévore ses victimes, il aurait une mâchoire énorme, difforme, et les violes puis les déchiquette, en emportant plus d'un kilo de leur chair avec lui. Et enfin, il signerait son carnage avec un *e gravé au couteau dans la chair de sa victime. Mais pourquoi ses victimes ont-elles l'air explosé de l'intérieur ? Que fait-il exactement avec ses victimes ? Et cette mâchoire ? Un fidèle compagnon ? Ses propres dents ? Est-il difforme ?

Quant au Fantôme, lui n'a peur de rien, il laisse ADN et empreintes, car il sait très bien qu'il n'est pas connu des services de police, et pareil, il viole et étrangle ses victimes, puis lorsqu'elles commencent à mourir, ce sadique les raniment par massage cardiaque pour pouvoir à nouveau les torturer et les violer, jusqu'à qu'il ne puisse plus les réanimer. Quelle horreur, quel sadique, ce type, il me file la nausée. Lui est beaucoup plus sur de lui, il s'introduit chez ses victimes sans que jamais personne ne remarque sa présence. Lui aussi signe ses crimes d'un - *e - gravé dans leur chair. Mais qui sont ces deux monstres ? Se connaissent-ils ? Et s'ils se renvoyaient la balle et faisaient un concours ?

Petit à petit, d'autres meurtres seront commis au nom de - *e - . Mais encore faudrait-il savoir ce que représente cet astérisque et cette lettre ? Une secte ? Une sorte de religion ? La religion du mal, oui, c'est évident.

On découvre donc une équipe de gendarmes vraiment soudés, que j'ai grandement apprécié. En effet, après 6 ans de Gendarmerie, j'ai trouvé très agréable de retrouver une vraie équipe soudée, un colonel qui encourage et soutient ses troupes ... Mais ça, ça c'était AVANT !! Ou uniquement dans les livres hein !! Parce que dans la réalité, c'est vulgairement " Marche ou Crève ". Bref, Alexis, jeune Gendarme Célibataire qui vit que pour son métier, Ludivine, super Women, femme forte et déterminée, Segnon le grand black et papa de service, et le fameux Colonel Aprikan que j'ai franchement adoré !

Bref, on s'attache vraiment aux personnages, on vit la traque avec eux, les arrestations, l'enquête, tout quoi ... Maxime nous retranche dans nos peurs, nos craintes, et fait en sorte que nous aimions ça. Il nous met clairement le trouillomètre à zéro, et franchement, un peu d'adrénaline, ça ne fait pas de mal.

Le livre est très bien construit, en trois parties : Lui : Alexis, Elle : Ludivine, Eux : les monstres ! Chaque fin de chapitre nous donne envie de connaitre le suivant. Je n'ai pas trouvé de longueur et je suis rentrée dans l'histoire dès le début.

Vous l'aurez donc compris, je vous le R E C O M M A N D E !!!




" - Je suis revenu pour m'assurer que j'avais tort, pour pouvoir regarder mes enfants grandir avec plus de sérénité, et j'ai finalement découvert des hommes qui veulent faire de la conjuration primitive une nouvelle forme de religion. "


mardi 11 août 2015

[ Chronique ] • Ce que vivent les roses • Mary Higgins Clark



Titre : Ce que vivent les roses
Auteur : Mary Higgins Clark
Editeur : Editions France Loisirs
Nombre de pages: 283
Genre : Policier


Résumé 


Par deux fois, à quelques semaines d'intervalle, Kerry McGrath fait une constatation troublante : le Dr Smith, chirurgien plasticien, donne à ses patientes le visage de Suzanne, une jeune femme assassinée quelques années plus tôt. Kerry, alors procureur-adjoint, avait fait condamner le mari de celle-ci…
Mais lorsque, saisie de doutes, elle veut faire rouvrir le dossier, personne ne semble y tenir, ni son patron, ni son ex-mari, ni même son vieil ami, le sénateur Hoover...
Bientôt, c'est pour sa vie même et celle de sa petite fille que devra craindre Kerry, si elle veut découvrir la vérité. Ce roman de Mary Higgins Clark, le treizième depuis La Nuit du renard (Grand Prix de littérature policière 1980), ne le cède à aucun de ses prédécesseurs. Le crime, la menace, le suspense y vont de pair avec une analyse au laser de la psychologie du crime…


Mon avis :

Je me suis inscrite ce mois-ci sur un événement Facebook qui s’appelle " L'auteur du mois " et il fallait donc ce mois-ci découvrir ou lire Mary Higgins Clark. Inutile de vous dire que j'étais JOIE ! Ça devait faire peut-être pas loin de dix ans que je n'avais pas lu un autre livre d'elle, alors que ma PAL en regorge. Et je me suis régalée. Cette auteure est vraiment une valeur sure. Je ne lisais que des livres d'elle étant adolescente.

Bref, pour l'histoire, bien évidemment, comme à chaque fois, je suis tombée de haut, je ne m'attendais certainement pas à cette fin. Il s'agit donc de Kerry Mcgrath, adjointe du procureur du comté de Bergen dans le New Jersey, emmène sa fille Robin, voir un célèbre chirurgien esthétique, le Dr Charles Smith. En effet, Robin a été victime d'un accident de voiture lorsqu'elle était avec son père et son visage est couvert de cicatrices. Lors du premier rendez-vous avec le docteur, Kerry aperçoit une femme avec un visage connu, mais le nom de la personne ne lui dit strictement rien. Kerry et Robin, reviennent une seconde fois pour un contrôle et Kerry rencontre pour la deuxième fois, une femme avec un nom totalement différent de la première, mais le visage totalement identique. Après plusieurs recherches, Kerry découvre que ce visage qui lui est familier, est le visage de Suzanne, la fille du Docteur Smith, assassinée onze ans plus tôt par son mari. Mais pourquoi le Dr Smith, donne le visage de sa fille morte à deux personnes différentes. Cet homme si froid, si désagréable, cacherait-il quelque chose ? Est-de l'amour qu'il éprouvait pour sa Suzie, ou simplement de l'admiration ... L'admiration d'un artiste devant son œuvre. Et si Suzie, n'avait jamais été aussi magnifique que le prétend le Dr ? Et si ce n'était pas son mari que l'avait tué ... ? Kerry décide donc de mener son enquête, coûte que coûte, et peut-être même au péril de sa vie et de celle de sa fille...

Je vous laisse découvrir la suite !!!

" Ne couvrez pas ce tombe
De roses qu'elle aimait tant;
Pourquoi l'enivrer de roses
Qu'elle ne peut ni voir ni sentir ?

Edna St. Vincent Millay,
Epitathe

lundi 10 août 2015

[ Chronique ] • La disparue d'Angel Court • Anne Perry


Titre : La disparue d'Angel Court
Auteur : Anne Perry
Editeur : Editions 10/8
Nombre de pages: 345
Genre : Policier


Résumé 

Lorsqu' échoit au commandant Thomas Pitt la mission de protéger une jeune femme espagnole en visite à Londres, il ne comprend pas tout suite en quoi ce travail relève de la Special Branch. Mais quand elle disparaît au milieu de la nuit dans le quartier d'Angel Court, le voilà confronté à un bien dangereux mystère. Sofia prêchait des idéaux nouveaux, que certains diraient blasphématoires, et sa vie avait été menacée. Mais Pitt sent qu'il y a une raison plus profonde et plus dangereuse à son enlèvement ; si c'est bien de cela dont il s'agit. Trois hommes vont se lancer à la recherche de Sofia : son cousin, banquier de l'Église d'Angleterre, un homme politique populaire et charismatique, et un journaliste qui semble déterminé à aiguillonner Pitt vers la vérité. Chacun semble pourtant cacher quelque chose, et alors que sa quête s'étend de Londres à l'Espagne, Pitt sait que le temps est compté et que la sécurité de la Nation pourrait être en jeu...


Mon avis :


Flip, Flop ... Mon avis est assez mitigé sur ce livre. Tout d'abord, il s'agit d'une suite. Ouille ! Et précisément du tome 30 de la saga Charlotte et Thomas Pitt. Je n'ai bien évidemment pas tout compris quant au suivi des personnages.  J'ai trouvé la fin un peu trop précipitée, une enquête bâclée et pas spécialement bien montée. Le thème de la foi chrétienne et l'interprétation de la bible est beaucoup trop présent et écrase clairement l'intrigue, qui passe du coup au second plan. Puis les personnages sont bien trop développés au niveau de leurs émotions et de leurs sentiments. Il y en a une tartine, c'est trop, c'est étouffant. Je pense que je ne suis pas spécialement de bon conseil sur cette lecture, étant donné que je ne connais pas du tout les précédents livres, ni l'histoire des personnages. Mais je n'ai clairement pas été emballée du tout par ce tome et je n'ai pas du tout l'envie de découvrir les tomes précédents. Selon certains avis, l'auteure aurait perdu un peu de sa verve, et ce tome-ci serait le moins bon de la saga ...

[ Chronique ] • Les petits vieux d'Helsinki mènent l'enquête • Minna Lindgren



Titre : Les petits vieux d'Helsinki mènent l'enquête
Auteur : Minna Lindgren
Editeur : Editions Calmann Lévy
Nombre de pages: 352
Genre : Contemporain


Résumé 


En plein coeur d'Helsinki, venez découvrir la résidence du Bois du Couchant... D'apparence charmante, il ne fait en réalité pas si bon finir ses jours dans cette maison de retraite où le drame ne cesse de frapper. Olavi, l'ancien combattant, est convaincu que son infirmier a abusé de lui sous la douche ; son ami Reino, prote et grand séducteur, se voit confiné au service de démence lorsqu'il dénonce le scandale en pleine partie de cartes ; et Tero, le jeune cuistot, est retrouvé pendu.

Pour Siiri et Irma, il n'y a aucun doute : quelque chose de louche se profile au sein de l'administration de la résidence. C'est alors que les deux amies se décident à enquêter, épaulées par un chauffeur de taxi Hells Angels qui connaissait bien Tero. Entre tension artérielle, pertes de mémoire, surdité et déambulateur, l'enquête va s'avérer ardue, d'autant plus qu'Irma est soudainement internée de force dans la section fermée de la résidence...
Mais pour Siiri, pas question de jeter l'éponge !


Mon avis


En voyant le titre du livre, j'ai vraiment eu peur que ce soit une copie conforme loufoque et dénuée de sens comme "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" de Jonas Jonasson, que j'ai très rapidement abandonné, tellement je l'ai vraiment trouvé nul et perché. Je n'ai d'ailleurs même pas pris la peine d'en faire une chronique. J'avais pu voir le film, inspiré du livre, et je n'ai pas du tout regretté d'avoir abandonné cette lecture. Bref, il en est tout autrement avec ce livre ci.


Ce sont plutôt les petites vieilles d'Helsinki qui mènent l'enquête. Siiri, Irma et Anna-Liisa sont résidentes au Bois du Couchant, maison de retraite où il se passe des choses bizarres. Deux morts suspectes, le viol supposé d'un vieillard par un aide-soignant et les trois nonagénaires décident de mener elles-mêmes les investigations.

Le modèle social des pays du Nord en prend un coup dans cette aventure, le traitement des personnes âgées n'a pas l'air, plus brillant qu'ailleurs. Services sur-facturés, infantilisation des résidents, magouilles et profits faciles sont au rendez-vous et lorsqu'un petit vieux est un peu trop curieux, hop, il est neutralisé dans un service fermé pour déments irrécupérables et bourré de médicaments.

Exposée de cette manière-là, l'histoire est bien sombre et peu engageante, je vous l'accorde. Mais je ne vous ai pas encore parlé de l'humour et la loufoquerie qui traversent tout le roman. Les trois enquêtrices ne manquent pas de personnalité ; elles ont beau avoir des trous de mémoire, se déplacer avec des déambulateurs et être en butte à tous les tracas liés au grand âge, elles ont aussi des ressources, du courage et de l'obstination. C'est sous cet angle-là que j'ai décidé de le lire, en ne m'attardant pas trop sur la réalité assez sordide de leurs conditions de vie. Ce sont des femmes qui ont affronté suffisamment de difficultés au cours de leur vie, pour ne pas se laisser mener comme des mineures et des incapables dans leurs dernières années.

J’ai apprécié cette lecture. Ce livre pose une vraie réflexion sur la place des personnes âgées dans la société actuelle. L’écriture mêle habillement humour satyrique, enquête policière, moments d’émotion ou de tristesse, et situations rocambolesques.

Si vous n’avez pas peur de l’humour parfois presque noir, si vous aimez les personnages un peu décalés. Alors ce livre est pour vous. N’hésitez pas ! D’autant plus qu’il pose la vraie question sur la gestion de la fin de vie, et la dignité de nos chères personnes âgées.

Merci à la Librairie Coulier Majuscule pour cette découverte !

mardi 4 août 2015

[ Chronique ] • A mélie, sans mélo • Barbara Constantine


Titre : A mélie, sans mélo
Auteur : Barbara Constantine
Editeur : Editions Le livre de Poche
Nombre de pages: 247
Genre : Contemporain


Résumé 

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique... Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

Mon avis :

Ce livre ne m'aura pas autant marqué que " Tom petit Tom, tout petit homme Tom(ma chronique ici) ou encore "Allumer le chat(ma chronique ici).
Je n'ai pas trouvé l'histoire transcendante. Certes, elle est mignonnette, pleine de douceur et de délicatesse, mais pour ma part, elle sera vite oubliée.
C'est donc l'histoire d'une grand-mère, Mélie, qui garde sa petite fille Clara pour les grandes vacances et elle apprend que ses résultats médicaux ne sont pas très très bons et elle décide donc de construire plein de beaux souvenirs à sa petite "Clarinette", lui mettre des souvenirs plein la tête !!
Comme dans chaque livre de B Constantine, j'ai apprécié y retrouver un personnage connu, comme ici celui de Mine. Il me reste donc, plus que deux livres à découvrir de cette auteure, dont un qui attend sagement dans ma PAL " Et puis Paulette". J'espère que je serais un peu plus emballée.




" Mais que  ça ira mieux demain, vous verrez Monsieur Gérard ...
- Juste Gérard, Antoine...
- Ah ! Juste ... votre prénom, d'accord...
Il sourit. Ça le fait penser au Dîner de cons... "Juste Leblanc? Vous n'avez pas de prénom alors? Ah, donc c'est Juste, votre prénom..." Mais il ne dit rien, parce que "con", c'est un gros mot, et qu'il ne connaît peut-être pas le film, juste Gérard ..."


samedi 1 août 2015

[ Bilan de Juillet 2015 ]


Bonjour tout le monde, 


Je vous retrouve aujourd'hui avec le bilan du mois passé : Juillet.

Le mois dernier était plutôt catastrophique, étant donné que je n'avais pas beaucoup de temps avec le début de ma formation, mais surtout que j'avais beaucoup de mal à réorganiser ma vie AUTOUR de cette formation. 

C'est chose faite, et je suis assez contente de moi pour Juillet !

Tout d'abord, ce mois-ci, j'ai eu la chance de gagner deux livres, dans les opérations Masse Critique de Babelio. Il s'agissait de "Vitriolée" de Patricia Lefranc (ma chronique ici) et de "Une fille parfaite" de Mary Kubica (ma chronique ici) . Pour résumer, j'ai apprécié ces deux lectures, bien qu'elles n'aient rien à voir l'une avec l'autre !!

Ensuite, j'ai découvert "Hostiles" de Franck Thilliez, en audio Book, étant donné que j'ai un mal de chien à me procurer cette nouvelle en format papier. (ma chronique ici) ainsi que "Ouroboros" : nouvelle issue d'un recueil de nouvelles. Un régal (ma chronique ici)

J'ai voulu découvrir "Le collier rouge" de Jean-Christophe Ruffin, et j'ai vraiment bien accroché avec l'histoire d'un homme, prisonnier de guerre et son chien qui le pleure nuit et jours devant la prison. Il est très doux et plein de bons sentiments. J'ai hâte de découvrir un autre livre de cet auteur. (ma chronique ici)

J'ai continué dans les belles lectures, avec ce superbe roman doudou "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon. L'histoire d'une petite fille qui se pose mille et une questions sur la vie, l'amour, la guerre, l'Homme en général et vous verrez qu'elle nous trouve de jolies petites réponses aux questions qu'elle se pose. (ma chronique ici)

Et je continue, dans ma lancée des romans super doux et affectueux avec "Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers" de Benjamin Alire Saenz (ma chronique ici)

Et pour finir, chute vertigineuse avec cet horrible livre "Je tue les enfants français dans les jardins" de Marie Neuser, qui incite clairement à la haine et au racisme. Ce livre m'a déçue et dégoûtée. (ma chronique ici)

 Je commence du coup le mois d’août avec beaucoup de douceur, en lisant Barbara Constantine, et je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau bilan.

A bientôt et bonnes vacances !






[ Chronique ] • Je tue les enfants français dans les jardins • Marie Neuser



Titre : Je tue les enfants français dans les jardins
Auteur : Marie Neuser
Editeur : Editions Pocket 
Nombre de pages: 152
Genre : Roman noir


Résumé 


Lisa, jeune prof d'italien, a du mal avec ses élèves. Chahuts, insultes, affrontements, menaces, la tension monte et quelques éléments récalcitrants rendent sa vie littéralement insupportable, à l'intérieur du lycée aussi bien que dehors.

Lisa se sent seule et en danger, encore plus lorsque la seule élève sur qui elle comptait se suicide pour éviter un mariage forcé. Après avoir essuyé jour après jour les insultes les plus grossières et intimes, après avoir été molestée devant ses élèves, la jeune enseignante commence à se forger une carapace implacable. Face aux caïds de sa classe qui la méprisent et la maltraitent, comment la petite prof peut-elle réagir ?


Mon avis :


Je sens qu'il va être difficile de faire une chronique sur ce livre. Tout d'abord, pourquoi ce livre ? J'ai découvert Marie Neuser avec son titre "Prendre Lily" que je suis encore en train de lire. J'ai pas mal accroché avec la réalité de l'histoire, une enquête policière où le temps passe comme dans la réalité, et où on obtient des résultats d'ADN, par exemple, dans 6 mois, comme dans la vie actuelle, et non pas en deux heures, comme dans les fameuses séries policières américaines. J'ai aussi apprécié l'écriture fluide et simple de l'auteure. Du coup, je me suis lancée sur ses deux autres bouquins, qui sont, au passage plutôt bien noté sur Livraddict. Je pensais ne rien avoir à perdre. Et au final ...

Ce livre est un peu ... Comme un recueil de haine. Il transmet la haine, il énerve le lecteur (en tout cas, moi, il m'a sacrément énervé) et je trouve même qu'il incite au racisme. Certes dans le fond, il représente plutôt bien cette nouvelle jeunesse, vénale et irrespectueuse, mais ... C'est trop ! Trop de stéréotypes, trop de haine, trop d'insultes, de vulgaritéspouaaaaaaah !


Pour vous brosser un tableau de l'histoire, il s'agit donc de Lisa, jeune femme, professeur d'Italien dans un Collège qui ne se fait pas du tout respecter par sa classe. Entre insultes, haines, menaces, et crachats, elle en voit de toutes les couleurs et va à son travail à reculons, avec la boule au ventre. Elle qui était admirative de son père, lui-même professeur, elle qui voulait tellement lui ressembler, lui si joyeux d'aller, travailler et enseigner, si respecté et si aimé de ses élèves ... Il en est bien autrement pour Lisa. Notons aussi, qu'elle n'est soutenue, ni pas ses collègues, ni par le Directeur du collège et quand on voit les fréquentations de son conjoint, qui se permettent de juger les profs et leurs 5 semaines de vacances, et encore de dire " Ah bon, ça existe ça, prof d'Italien ?". Clichééééé !

Bref !!! Mais ce n'est pas le pire. Je parlais plus haut, d'une incitation à la haine et au racisme, oui, il faut savoir qu'il y a dans ce livre, 4 adolescents vraiment exécrables, insultants, irrespectueux voir même dangereux, et qui se prénomment : Malik, NoumeinAdrami et Marel. Il est clairement cité que ces gosses viennent de banlieue et ne sont pas du tout encadrés par leurs parents, qui ont d'ailleurs rendu leur tablier depuis bien longtemps.. Bref, je ne vais pas vous faire un dessin, vous comprenez pourquoi je tiens de tels propos sur ce livre. Il est ensuite question d'une jeune fille, qui arrive presque "en soutif" en cours, et qui se prostitue pour se payer des marques ... Clichéééé , Clichéééééé ! Au secours !!!

Je n'arrive même pas à qualifier ce livre, je suis à la fois déçue et écœurée d'avoir lu ça, et de savoir ce que contient ce livre. Il n'est clairement, pas à remettre entre toutes les mains. Je compte même m'en débarrasser, c'est vous dire. Bref, ce n'est pas un flop, car pour le final, l'auteure mène bien sa barque et suit exactement l'idée d'un roman noir, mais je n'ai pas accroché, vraiment pas !!

Citations :

" Certaines hémorragies ont la faculté de lessiver les souillures, et l'avenir brille comme un sou neuf."