mercredi 3 mai 2017

[ Chronique ] • Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part • Sabrina Philippe




Titre : Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part
Auteur : Sabrina Philippe
Nombre de pages : 278 pages
Genre : Conte emporaine ☺
Edition : Eyrolles


Résumé :

Elle est encore jeune, un peu connue, mais déjà lasse. Elle parle d'amour sur les plateaux de télévision, donne des conseils éclairés, mais peine à trouver du sens à sa propre histoire. Ses pas la guident malgré elle vers l'île Saint-Louis près de laquelle elle a emménagé après une rupture difficile. Dans un café de l'île, où elle a pris l'habitude de commencer ses journées, elle fait une rencontre qui va bouleverser sa vision du monde, de l'amour, et qui changera sa vie à jamais. Elle a les cheveux blancs et les yeux clairs. Elle était journaliste. Elle a cherché l'amour dans les bras d'hommes qui l'ont plus ou moins aimée, jusqu'à ce que l'évidence d'une rencontre éclipse toutes les autres. Dans un café de l'ile Saint-Louis, elle est venue trouver la jeune femme qui parle d'amour pour lui transmettre son secret. Lui a des boucles brunes et un regard noir. Il habite le même présent qu'elle, mais se souvient de temps anciens où ils se sont déjà rencontrés. Il sait qu'il ne peut pas l'aimer dans cette vie là, ou elle en mourra encore. Leur amour est au-delà de l'amour car elle et lui sont âmes surs. Ils se sont retrouvés dans ce café de l'île Saint-Louis, mais ils devront attendre encore toute une vie avant leur dernier voyage.

Mon avis :

Mais quel est ce bijou ? Un roman d’amour ? Un conte de fées ? Un conte philosophique ou spirituel ? Tout cela en même temps ? Oui, je crois bien.
Ce livre fait partie de ceux qui vous changent la vie, ceux qui permettent une remise en question…



Sabrina Philipe, Psychologue et spécialiste des couples, rencontre dans un café de l’île Saint-Louis à Paris, une vieille dame qui va lui offrir la plus belle histoire d’amour : la sienne. Elle a rencontré il y a fort longtemps, un homme, grand avec de belles boucles brunes, dont elle est tombée follement amoureuse. Elle pouvait sentir sa présence sans même l’avoir vu. Elle avait cette impression de déjà-vu. Comme si elle le connaissait depuis toujours. À chaque fois qu’ils se voyaient, c’était l’amour fou entre les deux êtres, et chaque séparation, chaque attente jusqu’à la prochaine fois, était pour elle un déchirement atroce, si bien qu’elle aurait préféré mourir que de ne plus être auprès de lui. Peut-on les appeler âme sœur ? Leur amour sera-t-il plus fort et au-delà de tout ? Va-t-il durer toute une vie ou bien plus encore ?




S'il y a bien un sentiment au monde que l’on ne peut qualifier ou quantifier, c’est bien l’amour. Que l’on aime avec passion, fusion ou fougue, ce sentiment reste l’un des plus forts. Même si à mon sens, il est fugace. Oui pour moi l’amour passionnel ne dure pas. Il s’entretient chaque jour ou il finira par mourir, par s’éteindre, comme la flamme d’une bougie que l’on n’aurait pas nourrie de cire. Et pourtant... Dans ce livre, il est question d’un amour éternel, au-delà du terrestre. Vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez une âme sœur quelque part dans notre bas monde ? Ou dans une autre vie peut-être… ? Vous êtes-vous déjà dit lors d’une rupture « J’ai fini de vivre avec cette personne ce que j’avais à vivre, je dois maintenant apprendre d’une autre et grandir avec elle » ? Personnellement, jamais. Et pourtant, ce livre nous amène à réfléchir. Si nous étions sur terre dans un but précis ? Celui de transmettre quelque chose aux autres ... A vous de le découvrir.


Quelques extraits :


« Dans ce nouveau vide, il fallait quelqu’un qui s’anime pour m’animer, me réanimer. »

«  J’étais devenue sauvage, par obligation un peu, par lassitude beaucoup. Et comme une enfant face à un jouet cassé, je ne savais plus comment assembler les morceaux de ma vie. »

«  J’attendais tellement que j’étais en retard. J’étais en retard dans ma vie. »


«  Je m’endormis le dimanche soir en me demandant quels étaient les signes que je n’avais pas voulu voir jusqu’à présent, et quels seraient ceux qui m’apparaîtraient désormais. J’allais vivre, à partir de ce jour, les yeux grands ouverts. »