mercredi 30 mars 2016

[ Chronique ] • On regrettera plus tard • Agnès Ledig



Titre : On regrettera plus tard
Auteur : Agnès Ledig
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 311
Genre : Contemporain


Résumé :

Cela fait bientôt sept ans qu'Eric et sa petite Anna Nina sillonnent les routes de France. Solitude choisie. Jusqu'à ce soir de juin, où le vent et la pluie les obligent à frapper à la porte de Valentine. Un orage peut-il à lui seul détourner d'un destin que l'on croyait tout tracé ? Avec la vitalité, l'émotion et la générosité qui ont fait l'immense succès de Juste avant le bonheur et Pars avec lui, Agnès Ledig explore les chemins imprévisibles de l'existence et du coeur. Pour nous dire que le désir et la vie sont plus forts que la peur et les blessures du passé.


Mon avis :


Après avoir adoré "Juste avant le bonheur(ma chronique ici), je n'ai pas pu résister à cette lecture. Que j'ai beaucoup aimé également. Agnès Ledig à le chic pour nous faire apprécier ses personnages et les rendre terriblement attachants.

Deux histoires en parallèle qui se rejoindront. Celle d'une jeune femme, Suzanne, en 1940 qui sera torturée par les nazis pour "vendre" son mari Léon. Et celle de Valentine, cette jeune institutrice qui ne veut pas d'amour dans sa vie de peur de s'attacher, et d'étouffer. Elle vit dans une ferme avec son vieil ami Gustave et s'adonne à tout un tas d'activité : bricolage, poterie, confitures, cuisine, lecture ...


Un soir d'orage, quelqu'un vient frapper à sa porte. Un homme, Eric, et sa petite fille Anna-nina. Cet étrange duo qui traverse les villes dans une roulotte, tirée par deux chevaux de trait ... En 2010. Étrange duo. A-t-elle bien fait d'ouvrir sa porte à ces deux inconnus ?

" On regrettera plus tard " est avant tout une histoire d'amour. D'amour en temps de guerre pour Suzanne et Léon. D'amour et de bienveillance entre Gustave et Valentine. D'amour et d'amitié, entre Valentine et Gaël, aussi instituteur dans la même école.

Je suis tout de même restée sur ma faim. J'aurais aimé que l'histoire se termine comme un conte de fée, mais l'auteure en a décidé autrement.

Je vous laisse découvrir cette belle histoire




" - Comment tu as su qu'il fallait que tu viennes ?
- C'était écrit dans les nuages, petite squaw fragile ! Avec la chaleur de juillet, tes larmes se sont évaporées et ont fait des petits moutons au-dessus de la montagne. J'ai tout de suite su qu'il y avait de gros sanglots à l'origine de tout ça. Ou alors que tu faisais des confitures. J'avais donc de toute façon une bonne raison de venir.
- C'était des larmes.
- Ça ne nous empêche pas de faire aussi de la confiture. C'est le meilleur remède au chagrin ! "

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