vendredi 9 août 2019

[ Chronique ] • Je te promets la liberté • Laurent Gounelle




Titre : Je te promets la liberté
Auteur : Laurent Gounelle
Narratrice : Anne-Sophie Nallino
Genre : Roman développement personnel
Éditeur : Audible Studios
Temps de lecture : 9h22 soit 352 pages



Résumé :


Imaginez : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous ?

Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…

C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, l’héroïne de cette histoire : confrontée à l’échec, à la séparation, à la trahison, mais aussi au bonheur, à la joie, à l’amour, elle s’embarque alors dans un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres.





Mon avis


Je trouve la quatrième de couverture quelque peu aguicheuse. En effet, si c'est l'histoire de Sybille Shirdoon dont il est question pleinement dans ce roman, ce n'est pas tout à fait comme ça que cela se déroule. Un journaliste assiste à la sortie d'eau d'une péniche qui avait coulé à Lyon, il y a bien des années, en 1964. La directrice du bateau, à l'époque, Sybille Shirdoon, qui est maintenant une dame âgée, participe également à cela. 

Le journaliste décide alors de l'interviewer sur l'histoire du PygmaLyon. C'est alors que l'histoire commence. À l'époque, son employeur, Charles, lui laisse 10 jours pour sauver son poste ainsi que la péniche. Sauf que le problème, c'est que Sybille n'a aucune emprise sur personne ni aucun pouvoir verbal envers ses employés. C'est elle la directrice, mais personne ne l'écoute. Les employés n'en font qu'à leur tête, rien n'est organisé, le bateau est en perpétuel désordre, le commandant de bord hurle dans les hauts parleurs et s'amarre violemment, le chef cuistot prépare des plats succulents mais dont les proportions d'une assiette à l'autre sont inégales et dont les noms donnerait l'envie à une fourchette de se suicider, bref, rien ne va plus sur le PygmaLyon. 

Sybille croise alors Rémi, un ancien camarade de classe, qui va alors lui parler d'un homme, membre d'une confrérie secrète, ayant le pouvoir de changer la personnalité des gens, grâce à l'hypnose. 

Sybille décidera alors d'aller rencontrer cet homme, et de changer de personnalité. Sauf que chacune des 9 personnalités type qui existent, a un défaut, ou une peur. Et à chaque fois, cela ne convient pas à Sybille. Elle revient donc voir chaque matin, l'hypnothérapeute, pour avoir une nouvelle personnalité. Sauf que ...... Elle ne peut pas essayer les 9, c'est impossible. Et il n'y a pas de retour en arrière possible non plus. C'est-à-dire qu'une fois qu'elle en aura essayé 8, soit elle se contente de la huitième, soit elle accepte de faire partie de la confrérie et d'enseigner cet art jusqu'à ses 80 ans. Quelles sont ces personnalités ? Quels sont leurs défauts ? Quel choix fera Sybille ?

Si le côté psy est très intéressant, puisqu'il développe les 9 principaux types de personnalités qui existent, leurs qualités, leurs défauts, mais aussi le comportement de la personne possédant telle ou telle qualité, ce que cette personne amène aux autres en ayant cette personnalité ci plutôt qu'une autre, j'ai trouvé l'histoire décousue, longue, ennuyeuse, sans aucune réelle profondeur. Je n'ai absolument pas vibré pour ce roman. De plus, l'explication des personnalités était condensée sur quelques pages en fin de livre, ce qui entend, que tout le livre brode autour des 8 personnalités changeantes chaque jour de Sybille. Cela rend également le personnage principal complètement détestable, ses coéquipiers mous et agaçants, une vraie bande de guignols.

Bref, c'est bien parce que c'était une lecture audible (j'ai d'ailleurs retourné le livre parce que je ne l'ai pas spécialement apprécié.) et que je travaille souvent, ou cuisine, en écoutant un audiobook, mais j'aurai été terriblement blasée de mettre plus de 20 € dans un roman tel que celui-ci.

Pour moi, Laurent Gounelle excellait à ses débuts, chaque nouveau livre que je lis de lui, me déçoit un peu plus... Nous sommes très loin de " l'homme qui voulait être heureux. " (ma chronique ici)

Ma note : 10/20

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