vendredi 22 juillet 2016

[ Chronique ] • Les yeux d'Astrid • Jean-Marie Kassab





Titre : Les yeux d'Astrid

Auteur : Jean-Marie Kassab

Éditeur : Persée

Nombre de pages : 156

Genre : Contemporain



Résumé


Victime d’un père autoritaire, Francis, travailleur acharné devenu millionnaire fait récemment faillite. En instance de divorce de surcroît, le cumul des problèmes le mène au désespoir. Envisageant pour un moment le suicide, il se retrouve au hasard des routes face à face sur une plage déserte avec une inconnue prénommée Astrid. À travers quelques questions judicieuses, Astrid ouvre les yeux de Francis, l’aide à identifier ses problèmes réels et à poursuivre sa quête du bonheur pour retrouver la joie de vivre qui était en fait à portée de main. Leur débat prend la forme d’une vraie leçon de vie.

Mon avis :


Merci aux éditions Persée et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.

Mon avis est plutôt mitigé. Et si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que je déteste cette sensation inconfortable d'avoir le popotin entre deux chaises.


Pourquoi mitigé ? Bon tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire banale... Du déjà vu. J'ai vu venir les détails dès le début. Je pense que c'est ça qui me créer des pannes de lectures depuis février. Aucun livre ne me fait réellement vibrer. Ils sont tous plus ennuyeux les uns que les autres. Tous prévisibles et sans peps.

Pour le petit spitch, il s'agit de Francis, un homme qui a tout pour plaire, millionnaire, papa de deux enfants, époux aimé. Et du jour au lendemain, il perd tout et fait faillite. Il perd sa fortune, sa femme, ses enfants, tout sens à sa vie, à tel point, que sa seule envie, c'est de se foutre en l'air.

Un jour, décidé d'en finir avec la vie, arme dans la poche, il se dirige vers une plage et y découvre un écriteau :

"Toi, l'étranger qui vient par là,
Le cœur lourd et le corps si las.
Prends ton temps et cesse de courir,
Car du bien ça te fera.
Déchausse-toi, fermes les yeux,
Et sur le sable blanc étends-toi.
Si la vérité, tu cherches,
C'est ici et nulle part ailleurs que tu l'auras.
Comme nous tous qui avant toi
Sommes passés par là.
Ta vie tu découvriras et l'âme
En paix d'ici, tu partiras."

Au bout de cette pancarte, une femme avec son chien. Une femme qui, en deux heures de temps, va redonner un sens à sa vie et vie à son âme. Une femme qui va lui ouvrir les yeux et peut-être même le sauver.

Cette femme, c'est Astrid...

La seule chose qui m'a fait plaisir dans ce roman, c'est les 15 dernières pages ...





"Cette femme possédait les secrets de la vie, du bonheur, et me les offrait gratuitement sur un nuage rose de lumière du matin."

" "J'ai appris que plus le ciel était noir, plus les étoiles étaient brillantes.
J'ai appris qu'écouter valait mieux qu'entendre.
J'ai appris que pour mieux aimer, il faut savoir s'aimer aussi.
J'ai appris que survivre ne signifie pas vivre.
J'ai appris que quand je gagnais, quelqu'un d'autre perdait.
J'ai appris que le Soleil se levait chaque jour même si je ne le voyais pas.
J'ai appris que pour savoir, je n'avais pas besoin de voir.
J'ai appris que pour voir, je n'avais pas besoin de mes yeux.
J'ai appris qu'on pouvait être heureux même si la santé ne suivait pas.
J'ai appris que le bonheur existe, et qu'il suffit de tendre la main."

Cordialement et du fond du cœur.
Astrid "


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