mardi 9 juin 2015

[ Chronique ] • Les vacanciers • Emma Straub


Titre : Les vacanciers
Auteur : Emma Straub
Editeur : Editions Presses de la cité
Nombre de pages : 285
Genre : Roman contemporain



Résumé :

Pour les Posts, des vacances à Majorque, en famille et avec des amis, c'est quelque chose qui se mérite ! Cela tombe bien, Franny et Jim ont leurs 35 ans de mariage à fêter, et leur fille, Sylvia, vient d'obtenir son baccalauréat avec des résultats brillants. L'île ensoleillée, ses montagnes et ses plages, ses tapas et ses courts de tennis, promet d'échapper aux tensions latentes du quotidien à Manhattan. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Les soucis ne restent pas longtemps tapis dans les bagages : des secrets sont révélés, des rivalités et d'anciennes blessures refont surface...

Mon avis :


Nous retrouvons aujourd'hui la famille POST, de Manhattan. Nous avons donc les parents, Franny et Jim, et leurs enfants, Sylvia 18 ans et Bobby 28 ans.

Ils décident de partir quinze jours se ressourcer à Palma, sur l'île de Majorque, tous les quatre. Des amis leur ont prêté une maison. Ils en profitent donc pour retrouver leur couple d'amis homosexuel Charles et Lawrence. Franny et Jim ont malheureusement emmené dans leurs valises tous leurs lots de soucis, rancœur et amertume. Ils vont alors se retrouver rapidement au bord de la rupture. Ils essaient malgré tout de sauver les apparences devant leurs enfants et leurs amis. Mais vont-ils se séparer ? Franny veut quitter l'île de colère, le fera-t-elle ? Et les enfants, avec leurs dix ans d'écart, arriveront-ils à s'entendre ?

Je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture. Elle n'est pas spécialement déplaisante, mais je n'ai pas du tout éprouvé un brin de sympathie pour Franny et Jim les parents, ni pour Sylvia et Bobby les enfants, encore moins pour le couple d’amis homo et la petite amie du fiston que personne ne peut encadrer.

Le gros point noir de ce roman, c'est l'inutilité des personnages, leur manque de personnalité, leur banalité effarante. En effet, personne ne se détache du lot ; ils sont prévisibles, pas du tout travaillés, peu approfondis.

Ce livre ne restera pas dans les annales. Une lecture quelque peu banale, sans grand intérêt. En clair, ce roman ne casse pas quatre pattes à un canard. Il sera surement apprécié par les lecteurs saisonniers qui veulent du léger pendant leurs vacances, entre bronzettes, glace sur la place et tartinage de crème solaire.






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