Titre : Un jour, nous parlerons la même langue
Auteur : Esma Kemik
Nombre de pages : 156
Éditeur : Couleur livres
Genre : Témoignage
Résumé :
Construire un visage, une identité, une vie
C’est l’histoire d’une jeune femme atteinte d’un syndrome rare, le syndrome de Treacher Collins. Esma est née avec une malformation du visage. Son combat est de mettre fin à une guerre de tous les instants et de dire : “Oui, j’ai gagné”. Mais Esma est face à un combat dur, lourd et long. Elle tient son visage en main comme un poids, mais aussi comme une puissance. D’abord, les opérations et les douleurs, les peurs et le stress, puis le retour dans les chocs de la vie et tou- jours se relever. Elle s’est toujours sentie comme une personne étrangère. Esma Kemik a écrit durant cinq ans le long cheminement de son accès à la vie.
Mon avis :
Encore une fois un grand merci à Babelio et son équipe, ainsi qu’aux éditions Couleur livres pour cet envoi.
Ce
témoignage d’une jeune fille, Esma, atteinte du syndrome de Treacher
Collins est vraiment bouleversant. Le syndrome de Treacher Collins, ou dysostose mandibulofaciale, ou syndrome de Franceschetti-Zwahlen-Klein,
est une maladie génétique se manifestant essentiellement par des malformations
du visage.
Le nombre d’opérations qu’a subit
cette jeune fille est très important, sans parler du fait qu’elle ait dû suivre
une scolarité améliorée, louper l’école pour les opérations, subir le regard et
les moqueries de gens.
Elle n’a jamais rien lâché, n’a
jamais abandonné. Son roman témoigne clairement sa force et son goût de vivre.
Son manuscrit faisait 300 pages à
la base et seulement XXX pages ont été sélectionnées, (faits les plus marquants de sa vie) et je trouve ça vraiment
dommage. Je pense que l’on ne peut pas couper ce genre de témoignage comme ça,
en choisissant de ne prendre que ce qui nous intéresse. Son roman témoigne
clairement sa force et son goût de vivre.
J’ai pour ma part beaucoup aimé cette lecture, qui nous permet une grande remise en
question sur nous-même et nos geigneries pour des
petits bobos de rien du tout.
Je tire mon chapeau à cette jeune
femme et lui souhaite tout le bonheur du monde, en espérant qu’elle puisse un
jour atteindre son rêve, et qui n’est pas finalement, celui d’avoir un beau
visage.
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