mardi 30 décembre 2014

[ Chronique ] • Des noeuds d'acier • Sandrine Collette


Titre : Des nœuds d'acier
Auteur : Sandrine Collette
Editeur : Editions Le Livre de Poche
Nombre de pages : 288
Genre : Thriller


Résumé :

Avril 2001. 
Dans la cave d'une ferme miteuse, un homme est enchaîné. 
Théo, quarante ans, a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave. Théo n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois. 
Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.

Mon avis :

Premièrement, je vais vous parler de l'édition. 
J'ai totalement craqué sur cette couverture, mais finalement, l'habit ne fait pas le moine. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas été déçue quant à l'impression d'un livre. Les pages ne tiennent pas, l'encre bave au toucher et tâche les doigts, et ne parlons pas des pages mal découpées où l'on voit encore le code barre ainsi que le titre du livre pour repère d'impression. Franchement déçue de cette édition..

Parlons maintenant de l'histoire :

C'est donc l'histoire de Théo, un homme de quarante ans, qui sort de dix-huit mois de prison pour avoir tabassé son frère et l'avoir laissé pour mort. La raison ? Très simple, le fameux triangle amoureux, Théo en couple avec une prénommée Lil, est trahit par son frère. Il décide donc en sortant de prison d'aller effrayer son frère en hôpital puis de retrouvée sa chère et tendre qu'il n'a pas vu depuis de si long mois. Avant cela, il décide de profiter de sa liberté et de se requinqué en allant faire des randonnées avant de la retrouver. 
Malheureusement pour lui, il va croiser la route de deux vieux fous furieux, qui vont faire de lui, l'esclave, le chien de la maison en le traitant vraiment comme tel.
Va-t-il s'en sortir ... ? Est-il seul dans cette situation ?

J'ai eu beaucoup de mal à me concentré sur cette histoire car j'avais toujours une pensée pour "Purgatoire des innocents" de Karine Giebel, que j'ai lu il y a peu ( ma chronique ici ). 
J'ai eu énormément de peine pour Théo et son compagnon de galère Luc. 

" Les larmes aux yeux, je fredonne moi aussi, retrouvant quelques instants la tendresse de ma vie d'avant. Ma voix est rauque et basse. Mon cœur éclate " et je peux vous assurer que le mien à éclaté aussi en lisant ces quelques lignes...

La seule chose que je reproche à l'histoire, c'est cette affreuse longueur redondante .. Le kidnapping à duré plus de 200 pages, ce qui parait extrêmement long pour un livre de 288 pages.

J'ai apprécié le dénouement, qui pour une fois est bien réel (comme pour "Purgatoire des innocents") et non pas enjolivé. Mais j'ai aussi apprécié le Portrait Chinois à la fin du thriller.

 " Et si des nœuds d'acier était ...

... une torture ?

Il y en a déjà plusieurs dans le roman, je ne vais pas en rajouter...mais évoquer celle qui me parait la plus épouvantable : la soif. Enchaîner quelqu'un sans lui donner à boire, c'est se donner la capacité de le faire mourir sans le toucher, sans le frapper, sans rien faire en quelque sorte. Une torture "propre".

... une devise ?

" Si j'avais su, j'aurais pas venu ". D'accord, ce n'est pas une devise, mais cela va à merveille avec ce roman ! "

Et c'est exactement ce que je pense !





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